Ouvrages en cours de rédaction

"Les rêves inassouvis de Laëtitia : Oui, la vie est ainsi faite que l'on se demande parfois où se situe la frontière entre nos rêves et la réalité tant nos rêves nous paraissent réels et la réalité impossible ... J'en veux pour preuve cette histoire qui m'est arrivée... ou que j'ai rêvée, je ne le saurais sans doute jamais !

Tout commence au milieu de nulle part ... Il y a elle, il y a moi, il y a nous ... Nulle part est une ville bruyante, animée, pleine de vie et de pollution comme on en trouve un peu partout sur la planète en ce début du XXIème siècle. Mais le décor nous importe peu ... Il n'existe déjà plus à nos yeux tant l'attraction qui s'installe entre nos deux êtres est forte ! Elle le sait, je le sais, nous le savons ... Il n'y a rien que l'on puisse dire ni faire qui changera cela. Nous l'acceptons comme une douce évidence et un sourire s'empare de nos lèvres ...

Nous reculons encore de quelques secondes le moment où il faudra trouver une banalité pour créer le contact. C'est ainsi ... Les hommes et les femmes sont comme cela et ne peuvent répondre à l'appel de leurs sens sans au préalable boire un café ensemble, échanger quelques phrases ou, comme ils aiment à le dire, lier connaissance. Il est vrai que nous nous délectons de ces quelques instants où nous luttons contre cette force qui nous rapproche, contre cette douce chaleur qui envahit nos cœurs, et cette moiteur qui envahit nos corps ... Comment vous parler d'elle ? Je ne trouve pas les mots ! Je ne vous en parlerai donc pas ... du moins, pas tout de suite ! Qu'importe du reste puisque vous ne la verrez pas ! Ne vous en déplaise, elle restera dans ma réalité, celle que j'ai rêvée ! L'inévitable moment se produit ... elle sort lentement un paquet de cigarettes, avec des gestes gracieux, exacerbant mes sens et laissant toute sa féminité s'exprimer. Elle en extrait une longue tige de tabac avant de replonger sa main au fond de son sac tout en me fixant droit dans les yeux de son regard vert émeraude ... Ne pouvant rester insensible à cet appel muet, je saisi mon briquet et franchi les deux mètres qui nous séparent, bras tendu, briquet offert afin d'allumer sa Dunhill dans un sourire prometteur.

"ALTKINS, Stan ALTKINS, enchanté mademoiselle ... Mademoiselle ?"

"Appelez-moi Lætitia et c'est madame." me sourit-elle."



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